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"Tirée brusquement du sommeil,

elle est telle quelle, nue, sans artifice.

La voici au milieu des ruines, et elle ne peut faire autrement que de les contempler.

Mais elle va plus loin, elle écoute le murmure des murs,

elle se fond dans le décor.

Sans peur de se salir, elle fait sienne la matière, la poussière.

Elle se joue d’elle-même et y prend goût.

Elle devient animale, instinctive,

elle flaire la vie dans les interstices des ruines.

Elle ressent alors que vie et mort sont soeurs.

Elle reprend sa route, sans peur de se perdre."

 

Laurence Verrier, 2012

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